Bonsoir !
Joli déterrage ^^
J'ai du coup envie de partager quelques réflexions sur le choix d'un VCO dans un contexte modulaire, peut-être cela pourra-t-il servir à quelques spationautes lisant ces lignes, lors du choix de leur(s) futur(s) VCO(s)...
Un avis de plus, à prendre pour ce qu'il vaut... Parce qu'un VCO, dans un modulaire, ce n'est pas rien (à débattre) !
Je ne possède pas le A-111, je me garderai donc bien de rendre le moindre jugement sur le plan technique (à savoir : le son, l'ergonomie, les possibilités etc).
Par contre, il me semble que cette question en amène une autre : Comment choisir son VCO pour son modulaire, lorsqu'on débute ?
Et c'est je trouve, intéressant, car le VCO dans un modulaire est parfois -souvent ?- considéré comme le cœur du système. Certains pourront rétorquer que ce n'est pas la seule approche possible -et ils auront raison ^^- mais, disons pour faire court que l'oscillateur, ça sert quand même pas mal en synthèse sonore.
Alors, pour ce choix, j'ai personnellement opté pour une approche toute différente : Choisir mon oscillateur "vers la fin" (bon, ok, les mots "fin" et "modulaire" sont antonymes, mais bref ^^). A savoir, quand la quantité de modules acquise par rapport à la taille de mon système "fini" (soit 6U-168HP) "m'oblige" à enfin choisir mon/mes VCO.
Attention, cette démarche n'exclue absolument pas le fait d'avoir un/des générateurs sonores dans notre modulaire auparavant (quand même presque obligatoire), mais consiste à réellement repousser le choix du VCO en tant qu'entité VCO, au plus tard.
Pourquoi ? Pour choisir au mieux par rapport à ses propres attentes ! En effet, pour ma part j'ai pu constater une réelle différence entre le modulaire "théorique",fantasmé et le modulaire "que tu as sous la main". Pour le débutant total, c'est une expérience unique et inédite, mais qui ne correspondra pas forcément à ses attentes "théoriques". Pas forcément dans le sens négatif, ça peut être joies-surprises et/ou déceptions sur certaines attentes, mais le décalage est bien réel, je pense. Du coup, je me suis dit que la valeur sûre d'un modulaire, c'était le contrôle (sur le son).
Toute la puissance du modulaire vient de là, à mon avis : l'ergonomie, le patchage, le toucher, le tweak, l'analogique, quoi ! Il est important à mes yeux d'expérimenter au maximum ce versant du modulaire -d'y prendre ses marques en quelques sortes- pour en tirer le plus possible lors du choix du générateur principal, car ça conditionne pour moi l'approche terminale dont on va user pour prendre son pied avec l'instrument fini.
Il faudrait donc s'entrainer, tester, appréhender au maximum le CV pour choisir son générateur. A ce moment, on sait ce que l'on veut !
Bien sûr, le cheminement est délicat, et s'il faut "craquer" pour un VCO (non réalisé en tant qu'entité VCO, of course), prendre un A-110, ou un A-147. Et attendre -comprendre ?- ce que l'on veut comme VCO (son, ergonomie, possibilités, etc) ^^ Le plaisir n'en sera que décuplé quand il arrivera dans la boiboite

Voilà tout, ça peu paraître un peu flou comme contribution, mais si quelques-un partagent et comprennent l'idée (peut-être mal exprimée, il n'y a rien de péremptoire ici), tant mieux !
Bonne soirée !